(Accords guitare : Refrain Em / D – Couplet Em / C / G)
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Pour retrouver le rose initial
De ta joue devenue pâle,
Le bleu de nos baisers du début,
Tant d'azur perdu.
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Matisse, l'amour c'est bleu difficile,
Les caresses rouges fragiles,
Le soleil de la vie les tabasse,
Et alors, elles passent.
Allez ! A la machine !!
Le rouge pour faire tomber la misère
De nos gentils petits grands-pères,
Noires, les mains dans les boucles blondes
Tout autour du monde.
Passez notre amour à la machine.
Faites le bouillir
Pour voir si les couleurs d'origine
Peuvent revenir.
Est-ce qu'on peut ravoir à l'eau de Javel
Des sentiments,
La blancheur qu'on croyait éternelle,
Avant ?
Allez ! A la machine !
dimanche 31 mars 2013
L'amour à la machine
Pour toi mon amour
Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
Mon amour
Et je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée
Mon amour
Et j'ai acheté des oiseaux
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Pour toi
Mon amour
Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Pour toi
Mon amour
Et je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
Mais je ne t'ai pas trouvée
Mon amour
J.Prévert
Air vif
J'ai regardé devant moi
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
L'été l'hiver je t'ai vue
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
Paul Eluard
Dans la foule je t'ai vue
Parmi les blés je t'ai vue
Sous un arbre je t'ai vue
Au bout de tous mes voyages
Au fond de tous mes tourments
Au tournant de tous les rires
Sortant de l'eau et du feu
L'été l'hiver je t'ai vue
Dans ma maison je t'ai vue
Entre mes bras je t'ai vue
Dans mes rêves je t'ai vue
Je ne te quitterai plus.
lundi 4 mars 2013
İstanbul’u dinliyorum / J'écoute Istanbul
İstanbul’u dinliyorum,
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı ;
Serin serin Kapalıçarşı,
Cıvıl cıvıl Mahmutpaşa
Güvercin dolu avlular,
Çekiç sesleri geliyor doklardan
Güzelim bahar rüzgarında ter kokuları;
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı.
J'écoute Istanbul
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
Les voûtes du bazar sont fraîches, si fraîches
Mahmut Pacha est tout grouillant de monde
Les cours sont pleines de pigeons.
Des bruits de marteaux montent des docks
Dans le vent doux du printemps flottent des odeurs de sueur
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
Écouter le poème dit par la B.I.P
Orhan VELI
Poète turc (1914-1950) contemporain, Orhan Veli laisse cinq petits livres de poèmes ainsi que des essais critiques sur l'art et des traductions de poètes français.
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı ;
Serin serin Kapalıçarşı,
Cıvıl cıvıl Mahmutpaşa
Güvercin dolu avlular,
Çekiç sesleri geliyor doklardan
Güzelim bahar rüzgarında ter kokuları;
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı.
J'écoute Istanbul
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
Les voûtes du bazar sont fraîches, si fraîches
Mahmut Pacha est tout grouillant de monde
Les cours sont pleines de pigeons.
Des bruits de marteaux montent des docks
Dans le vent doux du printemps flottent des odeurs de sueur
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
Écouter le poème dit par la B.I.P
Orhan VELI
Poète turc (1914-1950) contemporain, Orhan Veli laisse cinq petits livres de poèmes ainsi que des essais critiques sur l'art et des traductions de poètes français.
dimanche 3 mars 2013
Poème : Jeannot Lapin
L’élève : Poème !
Jeannot Lapin naquit à l'âge de 12 ans.
Ses parents, ses amis,
Sachant qu'il aimait la peinture
L'envoyèrent dans les bois
Pour étudier la nature.
Mais malheureusement en chemin, il se perda ...
Le prof de littérature : Excusez-moi Monsieur, vous avez fait une faute de français. Ce n’est pas se perda mais se perdit.
(En s’éloignant…) se perdit...
L’élève : Poème
Jeannot Lapin naquit à l'âge de 12 ans.
Ses parents, ses amis,
Sachant qu'il aimait la peinture
L'envoyèrent dans les bois
Pour étudier la nature.
Mais malheureusement en chemin, il se perda ...
Le prof : Attendez,, excusez-moi, je veux pas vous déranger, excusez-moi, mais on ne dit pas se perda voyez vous, mais (avec emphase) se perdit (petit rire contenu)...
L’élève : (dépité) Poème
Jeannot Lapin naquit à l'âge de 12 ans.
Ses parents, ses amis,
Sachant qu'il aimait la peinture
L'envoyèrent dans les bois
Pour étudier la nature.
Mais malheureusement en chemin, il se perda ...
Bon alors le p’tit lapin...
Le prof : Excusez moi, Monsieur, excusez moi on vous l’a déjà dit excusez-moi, ce n’est pas se perda mais se perdit. Je ne sais pas comment on dit chez vous mais enfin ici c’est se perdit
L’élève : (très agacé, très agité)
Bon alors le p’tit lapin, il se perda. Il s’installe, il fait la peinture, 1,2,3,4,5...1,2,3,4,5….2 couches : 1,2,3,4,5...1,2,3,4,5
Le prof : Mais enfin, disez lui vous !
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